Humeurs
Direction Paris.
Il y a quelques semaines nous avons dû nous rendre à Paris pour prendre l’avion, direction… Une destination que je vous révèle très vite ! (mais si vous me suivez sur instagram vous devez avoir une idée).
J’ai eu l’envie d’écrire un article pour parler de notre expérience avec les différents moyens de transports et de nuitée que nous avons choisis.
Ouigo
Je suis toujours un peu frileuse de faire du covoiturage quand il s’agit d’aller prendre l’avion. J’ai peur de l’annulation à la dernière minute, et de devoir payer le prix fort pour un nouveau moyen de transport à la dernière minute. Je pense que le Ouigo est le bon compromis. La SNCF propose parfois des trajets low-cost et je vous avoue qu’un aller Nantes-Paris à 20€, ça fait plaisir ! D’autant plus que pour ce prix, vous pouvez emporter un bagage à main et un bagage cabine. Alors d’accord, ce type de train ne comporte pas de wagon-restaurant, mais personnellement cela ne me dérange pas. J’ai toujours trouvé les sandwichs beaucoup trop chers pour leur qualité. Le train est parti à l’heure (si, si, il faut le dire aussi quand c’est positif !). En terme de rapport qualité/prix à la sncf, il n’y a pas mieux. Il y a 19 destinations desservies, vous y trouverez certainement votre bonheur.
L’hôtel
Notre avion décollait très tôt le lendemain matin. Nous avons donc recherché un hôtel à proximité de l’aéroport en passant par le site Booking. Notre choix s’est arrêté sur le Citizen M Paris Charles de Gaulle. Je ne peux que vous le recommander ! Sa première qualité est donc son emplacement. L’hôtel se situe au pied du hall 2 de Roissy et lorsqu’il s’agit de prendre un avion de bonne heure, c’est un plaisir d’être juste à côté ! Pas un bruit d’avion ne dérange cependant le sommeil.
La décoration de cet hôtel vaut le coup d’œil ! Les parties communes sont parfaitement pensées afin de mettre en place une ambiance de détente et de dynamisme, tout en veillant à l’intimité de chacun. La chambre ultra-connectée est un réel plaisir. Ajoutez à cela le plus grand lit dans lequel on a pu dormir… Parfait !
Nous avons diné à l’hôtel. Le rapport qualité/prix est très bon ! Il y a du choix et des plats de qualité.
Le seul bémol est peut-être l’enregistrement de l’entrée et de la sortie. Le tout se fait seul, devant un ordinateur… Un peu froid.
Ouibus
Au retour de notre voyage, nous avons décidé de tester le ouibus. Le premier point que je tiens à soulever est que, malheureusement, lorsque vous souhaitez vous rendre dans une ville, le point de départ dans Paris est unique. Je m’explique. Nous arrivions à l'aéroport de Roissy, cependant le ouibus à destination de Nantes est au départ de Bercy. Il nous a donc fallu traverser Paris dans un temps donné pour rejoindre Bercy. Alors j’en demande certainement trop mais un bus qui se rend à différents points dans Paris serait le bienvenu. Nous avons donc découvert les transports en commun de Paris. Première erreur, l’achat du billet. J’ai acheté sur les bornes de Roissy des billets « Paris », or Roissy n’est pas considéré comme étant à Paris. Il faut donc d’abord un ticket à « destination de Paris ». Le ticket « Paris » m’a tout de même servi lorsqu’il a fallu changer de métro. D’ailleurs si vous souhaiter vous déplacer de Roissy à Bercy facilement, je vous laisse le descriptif qui nous a bien servi ! (D'ailleurs, sur ce site vous pouvez demander la feuille de route que vous désirez).
Une fois arrivés au point de départ, l’aventure Ouibus s’est parfaitement bien passée. Le bus est confortable, une prise de courant est mise à disposition de chaque siège. Ces derniers sont inclinables. Enfin, nous avons eu la chance de voyager avec des personnes respectueuses et silencieuses et les conducteurs étaient agréables et maîtres de leur véhicule ! Une colonie de vacances en mieux !
Voilà pour le petit bilan de notre déplacement. On se retrouve très vite pour que je puisse vous donner mon avis sur notre destination!
Coline Nelson.
[Le talent des autres] #2
J'ai écrit un premier article, il y a quelques temps sur l'importance du talent des autres dans nos vies. Je vous y présentais le talent d'artistes locaux.
Au fil des mois, je ressens le besoin de venir vous partager mes découvertes et/ou mes coups de coeurs artistiques. Alors, j'ai décidé de faire de cet article une série qui n'apparaitra peut-être pas de façon régulière, mais de manière spontanée, au fil de mes émotions, pour vous parler de ceux qui m'ont marquée par leur passion et leur travail. Comme un besoin de laisser un trace de ce qui me touche vraiment, à cet instant précis.
Mahnu
J'avais tellement hâte de venir vous parler de Mahnu!! J'ai découvert cet artiste nantais, il y a quelques mois, via la collecte de financement participatif Ulule. Sa création sur le thème des animaux en colère a pour objectif de sensibiliser le grand public à travers l'art sur les races animales en voie de disparition. Non seulement l'engagement est canon, mais les oeuvres sont magnifiques! Mahnu fait apparaitre un animal par des entremêlements de formes géométriques, de traits et de tâches de couleurs...Pfiou! Autant vous dire que l'on a complètement craqué lorsque nous avons appris que Mahnu exposait dans des bars nantais. Depuis un lion est accroché dans notre entrée et un tigre trône fièrement sur le tote-bag qui m'accompagne tous les jours!
Eh pourquoi j'ai attendu autant de temps pour vous le faire découvrir??? Parce que ceux qui suivent un peu ce blog savent que j'ai offert un tote-bag à ma partenaire de Swap, engagée dans la cause environnementale, et que je ne voulais pas lui gâcher la surprise!
Gauvain Sers
Il y a trois mois de cela, j'ai été au concert de Renaud. J'ai été bercée par la chanson française et si mes horizons se sont élargis, c'est souvent vers les jolis textes et les douces mélodies de notre pays que je me retourne. Je voulais donc vraiment voir de mes propres yeux et écouter l'auteur de "En cloque", "Mistral gagnant" ou bien encore "Manu". Dans cet article, ce n'est pourtant pas de lui que je souhaite vous parler, mais de l'homme qui faisait sa première partie : Gauvain Sers. Renaud nous l'a présenté comme "la relève de la chanson française", et je crois sincèrement qu'il a vu juste. Je pensais que ce jeune homme à la gavroche allait simplement me faire passer le temps avant que Renaud n'apparaisse. Il s'est pourtant passé bien plus que cela. J'ai aimé sentir la main de mon amoureux serrer la mienne sur la balade "Pourvu", j'ai pleuré sur sa chanson "Mon fils est parti au djihad" et j'ai vu mon adolescente de soeur tomber amoureuse d'un artiste au premier rang. Il faut dire que Gauvain est un chanteur qui fait de la langue française son terrain de jeu et que ses textes, aux paroles engagées, sont accompagnés de mélodies somptueuses. En quelques mots, j'ai été touchée par sa sincérité dans les textes et sur scène. Si vous aimez la chanson française, ne passez pas à côté!
Tim Burton
Il est évident que pour ce dernier artiste, je ne vous fais rien découvrir, mais ce réalisateur est pour moi un géni fou indétrônable!
Pour tout vous dire je suis une fan incontestée de Johnny Depp que j'ai découvert dans Pirates des Caraïbes. Je me suis ensuite attardée sur sa belle collaboration avec Tim Burton et je crois être autant tombée amoureuse de Jack Sparrow que du chapelier fou. Il y a peu, j'ai élargi mes connaissances sur Tim Burton en regardant les films où Johnny n'apparait pas (ouais, j'ai fait ça!). Je prends donc quelques lignes de cet article pour vous parler de Big Fish. Oui, d'accord j'ai 13 ans de retard, mais je l'ai vu!
On ne m'avait juste pas prévenu qu'il fallait préparer une boite de mouchoirs...
Ce chef-d'oeuvre (parce qu'il s'agit bien de cela!) va raconter l'histoire d'un homme à la recherche de véracité sur la vie de son papa qui a toujours aimé raconter des histoires et enjoliver les choses. On rit, on pleure. On y pose son regard d'adulte et puis d'enfant. On se perd avec plaisir dans les chemins les plus poétiques qu'un film a su emprunter. Pardon Johnny, je suis dingue de toi, mais Big Fish est incontestablement le meilleur film de Tim Burton.
J'espère avoir piqué votre curiosité et je vous dis à très vite pour de nouveaux talents qui nous font du bien!
Coline Nelson
J'ai le caractère de ma région
Pour des raisons professionnelles (accompagnées de quelques raisons personnelles ?), j’ai fait le choix de quitter ma Bretagne natale. D’accord, je ne suis pas partie bien loin, j’ai même débarquée dans la « capitale (historique) bretonne », selon certains. Mais pour moi, la Bretagne se résume à quatre départements tout à fait complémentaires. Le Finistère sauvage, L’Ille-et-Vilaine historique, Les Côtes-d’Armor et ses rochers roses, ainsi que le Morbihan et son golfe aux mille visages.
Je n’ai jamais été aussi bretonne que depuis que je suis partie. Mon attachement profond à cette région s’est révélé depuis que je l’ai quittée pour une autre. Elle me manque par moment, c’est évident, mais j’ai surtout été assimilée à la Bretagne dans les yeux des autres. J’ai compris, à ce moment-là, que je détenais le caractère de ma région.
On la dit pluvieuse. Je ne peux pas nier. Elle cache les larmes des malheureux et fait naitre la vie dans les champs. L’eau est synonyme de vie, les gouttes d’espoir. Elle m’a appris à lever le nez, à regarder, à contempler. Il y a ceux qui se veulent inatteignables, marchant sous la pluie sereins, inébranlables. Soyons d’accord, ils sont juste trempés et donc plutôt drôles quand ils ont fait le choix de ne pas avoir de protection. Noirs, bleus, rouges, à rayures, à pois, à message, les parapluies se déploient face à ce temps maussade. C’est presque sexy un parapluie. Des visages qui se cachent, se devinent puis disparaissent.
La Bretagne a forgé mon optimisme. Sur mon parapluie, les problèmes glissent avant même de m’atteindre.
La pluie s’est arrêtée. Je n’ai pas oublié de continuer à lever le nez, d’observer la beauté de ce ciel qui s’éclaircit
.
J’ai aussi parfois besoin d’aller la braver en pleine tempête, ressentir la violence de ses vagues, la force de son vent. Je la contemple et je la ressens plus furieuse que quiconque. Plus sauvage que moi. Elle n’a pas besoin de mots quand ses vagues se déchainent sur les remparts de Saint-Malo, pourtant nous semblons partager le même franc-parler.
L’un de mes premiers souvenirs d’enfant se déroule au pied de cette mer déchainée. J’ai 3 ans, peut-être 4, et je lui hurle « je n’ai pas peur de toi ! ». Ca faisait rire mes parents. Je ne la défiais pas, je la comprenais. Elle ne m’impressionnait pas, elle m’inspirait. Nul doute que ma force est ancrée dans la sienne.
Fille de la terre, c’est pourtant bien ses côtes qui me manquent le plus souvent. Alors, je vous dépose ici, ce qui me lie à ma région. Mon sale caractère, mon optimisme, ma force, mes contemplations.
Je vous livre, juste avant que le printemps ne pose ses valises, ma Bretagne en plein hiver.
Le talent des autres
Je suis admirative du talent des autres. Je l'ai toujours été.
Face aux auteurs évidemment. Réussir à écrire 300 pages racontant une histoire qui, tout d'abord, tient debout mais qui plus est, surprend, émeut, choque, fait rire...
Je trouve cela incroyable.
En vérité, chaque talent artistique m'impressionne. L'accord de notes de musique, la superposition de couleurs sur une tableau, le détail d'une sculpture...
J'entends par talent une certaine pré-disposition dans un domaine (voire plusieurs pour les chanceux) que les personnes ont su TRAVAILLER pour atteindre une forme ou une autre de réalisation, capable d'arrêter le regard et la pensée d'autrui.
Il est possible que nous ayons tous un certain talent, mais que nous soyons nombreux à nous ignorer. Il suffit parfois d'écouter cette petite voix qui nous dit que l'on tenterai bien, parce que l'on aime bien... Mais écoutons là cette petite voix! Lançons nous! Mieux encore, écoutez la voix de ceux qui vous connaissent tant et qui vous disent que vous avez du talent.
Non, ils n'exagèrent pas! Vous êtes modestes.
Essayez, retentez, améliorez, transformez...
Il y a ceux qui jugeront et critiqueront, mais il y aura surtout ceux qui, grâce à vous, se nourriront. Parce que le talent des autres est une source d'émotions, d'inspirations et certainement d'espoirs, purs. Devenez mes autres. Ceux qui me donneront le sentiment d'être mes yeux, mes oreilles, mon toucher. Qui me feront découvrir la vie sous un angle que je n'aurais jamais imaginé. Je crois que finalement, c'est cela. Le talent des autres nous permet de voir la vie différemment, dans ce monde qui va si vite, l'arrêter, l'analyser, le décortiquer, le temps d'une oeuvre, d'un détail.
D'ici là, je vous laisse avec le talent d'artistes locaux découverts ce weekend et je vous invite, vous pousse, (vous oblige?), à aller voir leurs sites pour entrer en immersion dans leur univers.
C'est dans un monde doux, humoristique, naïf et optimiste, que Géraldine Cornière m'a fait chavirer. Un véritable coup de coeur.
Philippe Drix, lui, m'a fait découvrir la photographie plasticienne. Ce qui m'a le plus marqué dans ses oeuvres sublimes c'est à quel point elles capturaient la lumière.
Enfin, Bernard Guérin se définit comme "passeur d'émotions". Je crois qu'il ne s'est pas trompé.
A très vite!
Coline Nelson.
[ Programme déesse] Le jour où je me suis rencontrée
Je me suis levée un matin et je ne supportais plus l’image que me reflétait mon miroir. Quand je marchais, me lavais, m’habillais, j’avais le sentiment de me gêner moi-même. Il y avait ce trop. Je ne dis pas que j’étais énorme, ni en surpoids, mais je n’étais juste plus celle que je connaissais.
C’est ce que j’avais voulu finalement.
Bien avant cela, j’étais de ces filles qui visiblement attiraient sans avoir conscience qu’elles peuvent plaire. Je me suis donc retrouvée dans des relations amoureuses qui pour moi étaient des contes de fées. Qui, pour eux, étaient un jeu. Je me souviens de ce sentiment de dégoût qui m’a envahie ; celui de n’être finalement qu’une femme objet. La fille à mettre dans son lit sans vraiment lui faire une place dans sa vie. Je n’ai pourtant jamais été une aguicheuse ou une Marie couche toi là. Cupidon m’a lâchée en plein vol. Je suis tombée de haut, en chute libre.
J’ai donc décidé que le prochain devrait apprendre à me connaître moi, avec mes envies, mes projets, mes caractéristiques en passant au-delà du physique. J’ai abandonné toute idée de sport et j’ai mangé comme jamais.
Je suis une éternelle amoureuse. Malgré mes déboires, mon cœur a tout de même réussi à se remettre à battre. Mon amoureux m’a découverte dans ma globalité. Pour la première fois de ma vie, je sais ce que c’est que d’exister aux yeux de quelqu’un. Je pouvais donc redevenir moi sans avoir peur d’être appréciée pour les mauvaises raisons, et offrir à cet amoureux sincère ma meilleure version.
J’avais entendu parler du programme déesse, il y a quelques mois. Certainement, comme beaucoup d’entre vous, grâce à leur médiatisation youtubesque. Ce programme était dans un petit coin de ma tête. J’attendais seulement d’être prête psychologiquement et, ne nous mentons pas, de profiter d’une rare offre promotionnelle. C’est vrai que ce programme est un investissement. Cependant, tout travail mérite salaire et visiblement le travail est là.
Un programme sportif précis de 10 semaines est mis à votre disposition. Qu’il soit débutant ou confirmé (j’ai choisi le second personnellement), il s’agit de 5 séances de sport par semaine d’environ 50mn avec les échauffements et les étirements. On y découvre deux séances où l’on tire sur nos muscles, deux séances où l’on pousse et une séance de cardio. Ce qui m’a le plus attirée c’est qu’il est possible de tout faire à domicile ! Il suffit d’un tapis et de deux altères !
Je suis de celles qui habituellement sont inscrites en salle de sport. Juste inscrite. Le fait de devoir se déplacer après une journée bien remplie me décourage assez vite. Là je n’allais pas avoir d’excuses, tout était sur place !
Le programme est fait de façon à ce que l’on ressente notre progression sportive très rapidement. J’ai des exemples d’exercices que je n’arrivais pas à mener à terme au début d’une semaine et que je gérais à la perfection en fin de semaine. Les résultats arrivent rapidement mais mesurément. Je n'ai jamais eu le sentiment de perdre trop d'un coup. Pour la réalisation parfaite des gestes, des vidéos des séances sont à disposition. J’ai rencontré quelques soucis de chargement avec ces vidéos mais une fois vue de toute façon, je préférais me servir de mon plan d’exercices et l’effectuer seule afin de réaliser le tout à ma vitesse. Le programme a également une application pour portable ce qui permet de toujours l’avoir en cas de déplacement. Pas d’excuses !
Etrangement ce n’est pas le programme sportif qui m’effrayait le plus. Je savais que j’avais la ténacité et l’envie pour me dépasser. Je pensais que mon souci allait être au niveau de l’alimentation.
Pour arrondir mon corps de danseuse j’avais pris l’habitude de ne me priver de rien. Tout se passait beaucoup du côté du sucre. Si j’avais été Gretel, la sorcière n’aurait pas eu le temps de nous emprisonner, sa maison aurait disparu bien avant ! Je n’étais pas boulimique pour autant. Le sucre venait simplement adoucir mes fins de repas ou mes goûters (et parfois ma tristesse).
Le programme déesse met en place un rééquilibrage alimentaire qui m’effrayait un peu. Finalement, vous vous voyez proposer différents choix. Le programme original avec lequel j’ai commencé deux jours mais à qui j’ai préféré le programme high carb permettant de manger des féculents pendant les 10 semaines en plus des légumes et de la viande. Il y a également un programme pour les végétariennes, pour celles qui souhaitent perdre peu de poids, et même celles qui désirent en prendre. Je crois que chacune peut y trouver son régime adapté. Moi qui avais peur de mourir de faim, j’ai finalement vite compris que ça ne serait pas le cas avec nos 5 repas (3 repas + 2 collations). J’ai simplement appris à manger différemment, à manger sainement. Une liste de course, un plan alimentaire détaillé et une vidéo explicative nous permettent de comprendre ce que ces 10 semaines nous autorisent ou pas, et finalement, il y a tellement de choses différentes que l’on peut consommer.
Le seul réel bémol que je peux donner à ce programme, c’est qu’il n’y a pas de recettes mises gratuitement à disposition pour inspirer nos repas.
J’ai tout de même hâte de réintégrer modérément certains aliments interdits comme le chocolat ( 10 semaines sans 0_o Une véritable cure pour la chocolatovore que je suis !) et le saumon, même si je ne me suis visiblement pas privée de grand-chose puisque j’ai beau réfléchir au cheat meal qui viendra récompenser ces 10 semaines… Rien ne me vient !
J’ai finalement appris à être gourmande différemment. J’étais déjà une grande consommatrice de thé mais j’ai complètement ouvert mon éventail de saveurs. Je suis également devenue très curieuse concernant les épices et leurs accords. Enfin, j’ai appris ce qu’était vraiment un petit-déjeuner et je le savoure toujours.
J’ai tenu ! J’ai tenu 10 semaines pendant lesquelles j’ai réalisé 50 séances de sport, moi la petite nana qui n’allait à la salle de sport que pour m’y inscrire. J’ai réussi le pari parce que je me suis sentie encadrée par le programme. Comme une enfant j’avais besoin de savoir que l’on me guidait, me structurait. Je n’avais qu’à suivre ce que l’on me dictait de faire et moi la sauvage, la fille libre, je n’attendais que cela sportivement ! Je me suis sentie soutenue par le groupe facebook de toutes ces jolies demoiselle aux regards bienveillants, et aux conseils avisés qui partagent la même aventure que toi à l’autre bout du pays, voire parfois à l’autre bout du monde mais qui deviennent ta force. Je me suis sentie portée par mon amoureux qui se mettait très souvent derrière les fourneaux pour me motiver et me faire comprendre qu’il croyait en moi. Enfin, je n’ai pas lâché parce qu’au bout des 10 semaines j’avais un rendez-vous très important : c’était le jour où j’allais enfin me rencontrer. Mon esprit apaisé n'allait faire plus qu'un avec le corps qui lui correspondait.
Je suis la meilleure version de moi-même, et je ne compte pas m’arrêter là ! j’ai pris goût au sport. J’ai appris à me dépasser et j’ai aimé cela ! Le programme déesse aura été mon déclic sportif; le début d’une vie saine entourée de gens sains.
Taille de vêtements : 38 -> 36
Tour de poitrine : 85 -> 82
Tour de bras : 26 -> 27
Tour de taille : 72 -> 67
Tour de hanche : 89 -> 79
Tour de cuisse : 57 -> 52