Désolée, je suis attendue
Quatrième de couverture
Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de renom, elle enchaîne les réunions et les dîners d’affaires sans jamais se laisser le temps de respirer. Les vacances, très peu pour elle, l’adrénaline est son moteur. Juchée sur ses éternels escarpins, elle est crainte de ses collègues, et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s’inquiètent de son attitude. Peu lui importe les reproches qu’on lui adresse, elle a simplement l’impression d’avoir fait un autre choix, animée d’une volonté farouche de réussir.
Mais le monde qu’elle s’est créé pourrait vaciller face aux fantômes du passé.
Mon avis
Je ne prends aucun risque à vous dire qu’Agnès Martin Lugand est mon auteure préférée. J’ai été complètement chamboulée par son roman « Les gens heureux lisent et boivent du café » et sa suite. Je trouve cette romancière poétique et elle l’est dès la page de couverture. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais je trouve que rien que les titres qu’elles donnent à ses romans sortent de l’ordinaire.
J’étais très en retard dans la sortie de ses livres, donc dès que j’ai terminé ma dernière lecture, j’ai sauté sur « Désolée, je suis attendue ». La première chose que je me suis entendue dire c’est « ouh ! je ne retrouve pas l’écriture habituelle. ». Au revoir jolie poésie, nous voici avec ce roman dans le concret, dans le brut, dans le vrai.
Cela me paraissait un véritable défaut et puis j’ai appris à l’apprécier. En effet, je n’y ai pas retrouvé la torture profonde des personnages des autres romans, mais on goute ici à une histoire qui peut sembler réaliste, ou plus exactement être un phénomène de société et donc toucher davantage de personnes. Peut-être êtes vous, connaissez-vous ou jugez vous, ces femmes qui n'ont pas un homme dans leur vie, aucun projet d'enfant et qui semblent dévolues à leur métier. Je vous évite mon argumentaire féministe en plein milieu d'une chronique de livre mais Yaël c'est elle!
Nous découvrons Yaël dans le premier chapitre, lors de ses études. Grande déconneuse, elle préfère passer son temps avec sa bande d’amis en vivant au jour le jour plutôt que de penser au lendemain.
Dès le second chapitre, nous retrouvons Yaël dix ans plus tard. La jeune femme qu’elle est devenue est l’opposée de l’adolescente qu’elle était. Working-girl à outrance, elle n’a pas su trouver le juste équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle mais cela ne semble pas du tout la déranger. Enivrée par la réussite et le challenge rien ne semble manquer à sa vie, pas même ses amis qui lui rappellent fréquemment qu’elle les oublie.
Je crois que la frustration que j’ai ressenti avec ce livre provient d’eux. Ses amis. Ne nous trompons, j’aime leurs personnalités et leurs descriptions. Cependant, ils semblent aveugles face à la cause du changement d’attitude de Yaël alors que tout est limpide dès le premier chapitre. La voilà ma frustration. Je crois, je suis certaine même, que j’aurai adoré ce livre si le chapitre 1 n’avait pas existé. Ce que Yaël et ses amis semblent chercher pendant plus de 300 pages, je l’ai compris dans le chapitre 1…
J’ai cependant aimé suivre l’évolution de Yaël et observer que son changement n’était pas brutal. Il lui faut du temps et elle ne balaie pas d’un revers de la manche sa personnalité et ses habitudes. Si je n’avais qu’un mot pour définir ce livre c’est « crédible ».
Oui voilà, j’aurais pu écrire
Désolée, je suis attendue.
Crédible
Coline Nelson.
Mais ça aurait fait un peu court pour mon souvenir personnel dans quelques années.
Surtout que je n’aurais pas pu préciser que j’ai aimé l’intelligence de l’auteure d’intégrer dans son histoire deux personnages d’un roman précédent. Quel plaisir d’avoir de leurs nouvelles et de découvrir la suite de leur vie comme si l’on venait frapper chez eux quelques années plus tard pour savoir ce qu’ils deviennent. Et puis cette conclusion qui attendra la toute dernière phrase du roman... Un plaisir!
« Désolée, je suis attendue » n’est pas le premier livre que je conseillerais de cette auteure mais il est tout de même intéressant.
A très vite !
Coline Nelson
Toxic croquettes
Quatrième de couverture
Aidez votre animal à vivre plus longtemps et en meilleure santé
Des millions de chiens et de chats sont nourris aux croquettes et aux pâtés industriels. Une aubaine pour les fabricants... mais une catastrophe pour la santé des animaux.
La vétérinaire Jutta Ziegler s'est penchée sur la composition des croquettes. Son verdict : formulation inadaptée, ingrédients de mauvaise qualité, les croquettes sont en grande
partie responsables de la flambée du diabète, du surpoids, des maladies rénales, des allergies... observée chez les animaux de compagnie, mais aussi et surtout de la diminution de leur
durée de vie.
Elle pointe au passage la dégradation de la qualité des soins vétérinaires sous l'effet de la course au profit : vaccinations inutiles, recours excessif aux antibiotiques et à la cortisone... Des traitements nocifs qui fragilisent les animaux et augmentent paradoxalement
leur risque de maladie.
À partir de cas cliniques et avec une bonne dose d'humour, l'auteur explique comment repérer et remettre en question les régimes et les soins vétérinaires qui ne se justifient pas.
Vous saurez :
Comment donner à votre animal une alimentation « naturelle »
qui respecte ses besoins nutritionnels et lui permettra de vivre
longtemps en bonne santé
Quels sont les vaccins vraiment indispensables et ceux qui
sont inutiles
Comment distinguer, dès la salle d'attente, un vétérinaire qui se préoccupe davantage de la santé des animaux que de son porte-monnaie
Mon expérience personnelle
Comment se dit-on un jour, « tiens ! je vais lire un livre sur des croquettes »? Je crois qu’il est important que je vous raconte mon histoire avant de vous donner mon avis sur ce livre.
Il y a un peu plus d’un an, je me suis réveillée sous les hurlements de douleur de mon chat. Il ne pouvait plus bouger et pleurait autant que son corps le lui permettait. C’est fou comme cette image m’a choquée. Je suis très proche de mes animaux, mais à partir de ce jour-là notre relation a pris une dimension plus grande encore. J’ai entendu dans sa souffrance, la souffrance d’un être humain. J’ai pris conscience de son âme plus que jamais ce jour-ci.
Je l’ai donc emmené de toute urgence chez le vétérinaire qui m’a spécifié qu’il le gardait et qu’il y avait 3 chances sur 4 qu’il m’appelle pour que je donne l’autorisation de le piquer. Il m’a ensuite glissé que tout ceci était entièrement de ma faute et que je n’avais pas su lui donner ce qui était bon pour lui…
Je suis rentrée chez moi avec la violence de ses paroles et la peur de son appel. L’angoisse de perdre ce petit être.
Mon chat a eu finalement beaucoup de chance et s’en est sorti. Je suis repartie avec une jolie facture et de nouvelles croquettes médicalisées, le vétérinaire insistant sur ma culpabilité et le fait de ne pas donner n’importe quoi comme croquettes.
Je suis rentrée chez moi avec un doute profond. J’ai donc allumé mon ordinateur et commencé mes recherches pour savoir si ce professionnel cherchait simplement à me vendre ses produits ou s’il y avait visiblement des problèmes avec les croquettes de grande surface. Je n’ai rien trouvé de très controversant, si ce n’est qu’étrangement, les croquettes sont analysées par des laboratoires qui appartiennent aux grands groupes de fabricants de croquettes. Etonnant, non ? N’est-ce pas là le moyen le plus simple pour falsifier la vérité et raconter aux consommateurs ce que l’on souhaite leur dire ? Il a fallu plusieurs mois avant que je ne trouve de nouvelles informations grâce au magazine « 60 millions de consommateurs » qui a comparé des croquettes. On y découvre que certaines compositions d’aliments pour chats sont vraiment très alarmantes…
Un nouvel habitant à quatre pattes est arrivé chez nous, il y a quelques temps. Il a donc été rapidement question de son alimentation. Mon compagnon, tout aussi touché, troublé et questionné par l’expérience vécue avec mon chat, s’est donc longuement penché sur la question. La veille de l’arrivée de notre petit chien, nous ne savions toujours pas comment le nourrir. C’est en se rendant dans une petite animalerie que toutes nos inquiétudes et nos interrogations se sont exprimées publiquement. La responsable du magasin m’a souri en me tendant ce livre et je ne la remercierai jamais assez. En lisant ce livre, il y a quelque chose en moi qui s’est comblé. Quelque chose qui me travaillait depuis plus d’un an, sans jamais avoir de réponse, trouvait enfin la confirmation de ce que je redoutais.
Mon avis
Dans ce livre, Jutta Ziegler, nous explique à travers huit histoires vécues par des animaux, le danger que représente les croquettes industrielles, mais également la surdose vaccinale. Elle nous avertit qu’alors que l’on pense prendre soin de notre compagnon à quatre pattes, c’est l’industrie que l’on soigne et notre animal que l’on tue. Elle nous questionne sur le nombre de maladies nouvelles et croissantes qui se sont développées au même rythme que l’industrie et le commerce, chez l’Homme mais également chez les animaux.
Comment ne peut-on pas avoir réagi plus tôt ? Pourquoi cela nous semble-t-il logique que des animaux soient atteints de diabète ? N’est-ce pas là une maladie d’Homme ?
Vous le comprendrez, ce livre m’a bousculée, m’a révoltée par sa véracité des faits dépeints, par la simplicité de la logique qui nous échappe à nous en tant que maître et consommateur. Je suis réellement scandalisée de voir à quel point l’industrie des croquettes et les vétérinaires sont liées dès la formations de ces derniers. Je suis outrée de voir l’engrenage dans lequel l’un ou l’autre nous fait entrer. Car il s’agit bien là d’un engrenage financier. On nous fait empoisonner nos bêtes par l’alimentation, les vaccins ou même les anti-puces, pour mieux nous proposer des croquettes spécialisées, des médicaments hors de prix, des traitements à vie…
Je me questionne personnellement depuis un bon moment sur la souffrance animale et je viens d’avoir dans ce livre le dernier élément qui me manquait. La cruauté humaine envers les animaux au simple bénéfice du profit me répugne.
Je suis d’autant plus passionnée par ce livre qu’il a été écrit par une vétérinaire, elle-même. Je suis toujours époustouflée par les personnes qui aiment tellement leur métier et en sont animés, qu’ils peuvent être révoltés de voir les pratiques finalement mises en place que l’on ne comprend qu’une fois que l’on a traversé le décor, au point de trouver le courage de les dénoncer publiquement. Je sais que ces mots ne parviendront jamais jusqu’à elle mais j’ai une réelle reconnaissance d’avoir pu avoir accès à de telles informations, alors merci d’avoir eu le caractère de tout envoyer balader, de nous alerter, et de nous conseiller.
J’ai conscience que cet article est le plus engagé et peut-être le plus violent que j’ai pu écrire et je m’en excuse mais il faut que tout le monde comprenne…
Ce livre devrait être acheté, offert, prêté à toutes personnes qui adoptent un animal. Quel qu’il soit.
Je file rendre celui que l’on m’a prêté et en acheter un exemplaire pour l’avoir définitivement dans ma bibliothèque.
A très vite.
Coline Nelson.
[Le goût du bonheur] Gabrielle
Quatrième de couverture
Réunis dans leur résidence estivale de l'île d'Orléans, non loin de Québec, les Miller et leurs six enfants offrent l'image de l'harmonie et de l'aisance. La crise des années trente les a épargnés.
Chez eux, le goût du bonheur l'emporte sur les conventions et les préjugés d'une société paroissiale et étouffante.
Comblée par un mari intelligent et sensuel, Gabrielle aspire a encore plus de liberté, prête à la révolte. La tendre et violente Adélaïde, sa fille, est déchirée entre sa tendresse pour le jeune Florent et sa passion pour l'Irlandais Nic McNally.
Partout, alors que la rumeur de la guerre enfle en Europe, s'annoncent des orages du coeur, des menaces, des trahisons, la maladie.
Mais rien ne semble pouvoir briser le courage et l'énergie vitale des Miller.
Mon avis
Si je reviens aussi tardivement auprès de vous c’est uniquement et entièrement la faute de ce roman. J’ai dû commencer ce roman il y a 3 mois, peut-être 4. Il fait plus de 800 pages me direz-vous, mais tout de même…
Je suis loin, très loin, d’avoir traîné ce livre comme on traine un boulet. Je l’ai plutôt emmené partout où j’allais. Il a d’ailleurs visité deux pays européens auprès de moi. Je ne l’ai pas subi bien au contraire. Je l’ai savouré.
C’est la toute première saga familiale que j’ai décidé d’ouvrir. Nous y découvrons la famille Miller et dans ce premier tome, nous suivons Gabrielle, la mère de famille. Si je devais vous décrire Gabrielle, je crois que je n’aurais pas trop de difficultés. Voyez-vous, Gabrielle est la femme que tout le monde apprécie mais qui ne fait rien d’extravagant pour cela. Elle séduit, malgré elle, les hommes comme les femmes en s’étonnant de le faire. Elle est juste quelqu’un de bien. Gabrielle, c’est à la fois la maman que l’on aimerait avoir, la sœur que l’on a désiré, l’amie a qui l’on voudrait se confier, et certainement la femme que l’on aimerait être.
A travers chacun de ses choix, nous réapprenons beaucoup sur l’avancé des droits des femmes.
En effet l’histoire se déroule dans les années 1930 à Québec où la crise ne fait pas de cadeau. Le premier accent qui est mis dans ce roman est le choix amoureux de Gabrielle car elle fait un véritable choix. Contrairement aux femmes qui l’entourent, elle ne se marie pas pour faire plaisir à ses parents et assurer son avenir financier, elle le fait par amour. Et si ce couple fait rêver ses congénaires, je crois qu’il pourrait faire rêver plus d’un de nos contemporains. Edward, son mari, est d’une écoute sans faille, d’une admiration totale pour son épouse.
Soulevée par son bonheur conjugal, Gabrielle va élever ses enfants dans un cadre de bienveillance et d’amour qui ne correspondent pas toujours avec les us et coutumes de ses propres sœurs par exemple. C’est à travers ses yeux que nous allons voir grandir chacun de ses petits bouts et plus particulièrement Adélaide qui fera l’objet du second tome.
C’est également Gabrielle qui va nous faire découvrir les effets du krach de 1929 : la pauvreté, le travail des enfants, les maladies, le poids de la religion et celui de la sexualité. Elle sera, pour cela, entourée de personnages secondaires qui ont une importance primordiale et qui sont décrits par l’auteure avec un talent fou. Je me délectais de raconter leurs étés chaleureux, leur peur de la guerre, la difficulté de leurs choix, l’amour qu’ils partageaient, à l’oreille attentive de mon amoureux.
Je ne suis pas certaine que quelqu’un ait réussi à rendre hommage à ce livre comme il le mériteraiten une chronique mais je n’ai pas encore croisé de personne l’ayant lu qui n’ait pas été emportée. C’est un bon argument, non ?
Ne passez pas à côté de cette famille. Moi je file, j'ai deux autres tomes qui m'attendent.
Parce que je suis une lectrice qui ne sait pas lire sans crayon, je vous laisse quelques citations et je vous dis à très vite !
« Tu veux devenir une grande dame, Béatrice ? Ta grand-mère, qui en était une, disait : on reconnait les grands à la façon dont ils traitent les petits. Gagner en humiliant, c’est perdre. »
« Il ne dit rien de ce qu’il sait depuis Noël et qu’il va cacher et nier aussi longtemps qu’il vivra si seulement Dieu ou le Diable lui permettent de la revoir, de respirer son sourire , d’attraper des parcelles de sa vie. »
« Est-ce possible que cette même torture de l’absence ait habité P. ? A-t-elle, elle aussi hanté les moindres parcelles du souvenir pour supporter les jours vides où la question lancinante du courage de continuer sans l’autre se posait ? »
« T’imagines-tu que je suis la seule à t’avoir aimé et à avoir souffert ? Vraiment, N., tu m’étonnes ! Tu ne sais pas encore que les femmes vont au lit avec leur cœur ? Qu’un cœur n’est pas une paire de bas qu’on laisse sur le tapis du salon ? »
Coline Nelson.
Direction Paris.
Il y a quelques semaines nous avons dû nous rendre à Paris pour prendre l’avion, direction… Une destination que je vous révèle très vite ! (mais si vous me suivez sur instagram vous devez avoir une idée).
J’ai eu l’envie d’écrire un article pour parler de notre expérience avec les différents moyens de transports et de nuitée que nous avons choisis.
Ouigo
Je suis toujours un peu frileuse de faire du covoiturage quand il s’agit d’aller prendre l’avion. J’ai peur de l’annulation à la dernière minute, et de devoir payer le prix fort pour un nouveau moyen de transport à la dernière minute. Je pense que le Ouigo est le bon compromis. La SNCF propose parfois des trajets low-cost et je vous avoue qu’un aller Nantes-Paris à 20€, ça fait plaisir ! D’autant plus que pour ce prix, vous pouvez emporter un bagage à main et un bagage cabine. Alors d’accord, ce type de train ne comporte pas de wagon-restaurant, mais personnellement cela ne me dérange pas. J’ai toujours trouvé les sandwichs beaucoup trop chers pour leur qualité. Le train est parti à l’heure (si, si, il faut le dire aussi quand c’est positif !). En terme de rapport qualité/prix à la sncf, il n’y a pas mieux. Il y a 19 destinations desservies, vous y trouverez certainement votre bonheur.
L’hôtel
Notre avion décollait très tôt le lendemain matin. Nous avons donc recherché un hôtel à proximité de l’aéroport en passant par le site Booking. Notre choix s’est arrêté sur le Citizen M Paris Charles de Gaulle. Je ne peux que vous le recommander ! Sa première qualité est donc son emplacement. L’hôtel se situe au pied du hall 2 de Roissy et lorsqu’il s’agit de prendre un avion de bonne heure, c’est un plaisir d’être juste à côté ! Pas un bruit d’avion ne dérange cependant le sommeil.
La décoration de cet hôtel vaut le coup d’œil ! Les parties communes sont parfaitement pensées afin de mettre en place une ambiance de détente et de dynamisme, tout en veillant à l’intimité de chacun. La chambre ultra-connectée est un réel plaisir. Ajoutez à cela le plus grand lit dans lequel on a pu dormir… Parfait !
Nous avons diné à l’hôtel. Le rapport qualité/prix est très bon ! Il y a du choix et des plats de qualité.
Le seul bémol est peut-être l’enregistrement de l’entrée et de la sortie. Le tout se fait seul, devant un ordinateur… Un peu froid.
Ouibus
Au retour de notre voyage, nous avons décidé de tester le ouibus. Le premier point que je tiens à soulever est que, malheureusement, lorsque vous souhaitez vous rendre dans une ville, le point de départ dans Paris est unique. Je m’explique. Nous arrivions à l'aéroport de Roissy, cependant le ouibus à destination de Nantes est au départ de Bercy. Il nous a donc fallu traverser Paris dans un temps donné pour rejoindre Bercy. Alors j’en demande certainement trop mais un bus qui se rend à différents points dans Paris serait le bienvenu. Nous avons donc découvert les transports en commun de Paris. Première erreur, l’achat du billet. J’ai acheté sur les bornes de Roissy des billets « Paris », or Roissy n’est pas considéré comme étant à Paris. Il faut donc d’abord un ticket à « destination de Paris ». Le ticket « Paris » m’a tout de même servi lorsqu’il a fallu changer de métro. D’ailleurs si vous souhaiter vous déplacer de Roissy à Bercy facilement, je vous laisse le descriptif qui nous a bien servi ! (D'ailleurs, sur ce site vous pouvez demander la feuille de route que vous désirez).
Une fois arrivés au point de départ, l’aventure Ouibus s’est parfaitement bien passée. Le bus est confortable, une prise de courant est mise à disposition de chaque siège. Ces derniers sont inclinables. Enfin, nous avons eu la chance de voyager avec des personnes respectueuses et silencieuses et les conducteurs étaient agréables et maîtres de leur véhicule ! Une colonie de vacances en mieux !
Voilà pour le petit bilan de notre déplacement. On se retrouve très vite pour que je puisse vous donner mon avis sur notre destination!
Coline Nelson.
[Le talent des autres] #2
J'ai écrit un premier article, il y a quelques temps sur l'importance du talent des autres dans nos vies. Je vous y présentais le talent d'artistes locaux.
Au fil des mois, je ressens le besoin de venir vous partager mes découvertes et/ou mes coups de coeurs artistiques. Alors, j'ai décidé de faire de cet article une série qui n'apparaitra peut-être pas de façon régulière, mais de manière spontanée, au fil de mes émotions, pour vous parler de ceux qui m'ont marquée par leur passion et leur travail. Comme un besoin de laisser un trace de ce qui me touche vraiment, à cet instant précis.
Mahnu
J'avais tellement hâte de venir vous parler de Mahnu!! J'ai découvert cet artiste nantais, il y a quelques mois, via la collecte de financement participatif Ulule. Sa création sur le thème des animaux en colère a pour objectif de sensibiliser le grand public à travers l'art sur les races animales en voie de disparition. Non seulement l'engagement est canon, mais les oeuvres sont magnifiques! Mahnu fait apparaitre un animal par des entremêlements de formes géométriques, de traits et de tâches de couleurs...Pfiou! Autant vous dire que l'on a complètement craqué lorsque nous avons appris que Mahnu exposait dans des bars nantais. Depuis un lion est accroché dans notre entrée et un tigre trône fièrement sur le tote-bag qui m'accompagne tous les jours!
Eh pourquoi j'ai attendu autant de temps pour vous le faire découvrir??? Parce que ceux qui suivent un peu ce blog savent que j'ai offert un tote-bag à ma partenaire de Swap, engagée dans la cause environnementale, et que je ne voulais pas lui gâcher la surprise!
Gauvain Sers
Il y a trois mois de cela, j'ai été au concert de Renaud. J'ai été bercée par la chanson française et si mes horizons se sont élargis, c'est souvent vers les jolis textes et les douces mélodies de notre pays que je me retourne. Je voulais donc vraiment voir de mes propres yeux et écouter l'auteur de "En cloque", "Mistral gagnant" ou bien encore "Manu". Dans cet article, ce n'est pourtant pas de lui que je souhaite vous parler, mais de l'homme qui faisait sa première partie : Gauvain Sers. Renaud nous l'a présenté comme "la relève de la chanson française", et je crois sincèrement qu'il a vu juste. Je pensais que ce jeune homme à la gavroche allait simplement me faire passer le temps avant que Renaud n'apparaisse. Il s'est pourtant passé bien plus que cela. J'ai aimé sentir la main de mon amoureux serrer la mienne sur la balade "Pourvu", j'ai pleuré sur sa chanson "Mon fils est parti au djihad" et j'ai vu mon adolescente de soeur tomber amoureuse d'un artiste au premier rang. Il faut dire que Gauvain est un chanteur qui fait de la langue française son terrain de jeu et que ses textes, aux paroles engagées, sont accompagnés de mélodies somptueuses. En quelques mots, j'ai été touchée par sa sincérité dans les textes et sur scène. Si vous aimez la chanson française, ne passez pas à côté!
Tim Burton
Il est évident que pour ce dernier artiste, je ne vous fais rien découvrir, mais ce réalisateur est pour moi un géni fou indétrônable!
Pour tout vous dire je suis une fan incontestée de Johnny Depp que j'ai découvert dans Pirates des Caraïbes. Je me suis ensuite attardée sur sa belle collaboration avec Tim Burton et je crois être autant tombée amoureuse de Jack Sparrow que du chapelier fou. Il y a peu, j'ai élargi mes connaissances sur Tim Burton en regardant les films où Johnny n'apparait pas (ouais, j'ai fait ça!). Je prends donc quelques lignes de cet article pour vous parler de Big Fish. Oui, d'accord j'ai 13 ans de retard, mais je l'ai vu!
On ne m'avait juste pas prévenu qu'il fallait préparer une boite de mouchoirs...
Ce chef-d'oeuvre (parce qu'il s'agit bien de cela!) va raconter l'histoire d'un homme à la recherche de véracité sur la vie de son papa qui a toujours aimé raconter des histoires et enjoliver les choses. On rit, on pleure. On y pose son regard d'adulte et puis d'enfant. On se perd avec plaisir dans les chemins les plus poétiques qu'un film a su emprunter. Pardon Johnny, je suis dingue de toi, mais Big Fish est incontestablement le meilleur film de Tim Burton.
J'espère avoir piqué votre curiosité et je vous dis à très vite pour de nouveaux talents qui nous font du bien!
Coline Nelson